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Would You Take Another Piece Of Culture ?

12 février 2010

All right guys !

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Bonsoir à tous !

Voilà je m'en vais... Je m'en vais du matelas plus ou moins confortable de Canalblog et je rejoint le balcon d'en face ! Pourquoi ? Pour quelque bricoles...

Même si sur cette plate forme il était assez aisé de se faire de nouveaux lecteurs... (Je verrai comment tout se passe l'autre) La fonction que je recherchais y étant présente et le canapé étant assez confortable je ne changerai pas de choix...

Allez l'Ami, je te souhaite de passer une bonne soirée, une bonne vie. Et n'oublies pas, comme dirait Philippe Collin (animateur sur France Inter), mon modèle en terme de rhétorique :

Surtout, surtout ne lâchez rien !!!

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31 janvier 2010

Let's Change !!

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Bon c'est fait !!

****

Vous pouvez y lire la présentation !!

****

Bonne soirée !!!

23 janvier 2010

ESTHER

Le temps me manque, je dirais rapidement : grosse deception, tout le monde m'en disait le plus grand bien...

Un revirement de situation déjà vu (le couple divisé puisque l'un pense que l'autre est devenu fou), une petite fille qui devient envahissante : le complexe d'Oedipe au féminin (j'ai oubliais le nom...), des personnages pas assez complexes, pas assez creusées... L'atmosphère peut étouffante du film...

Le secret effroyable de la petite fille est bien trouvé. Le film commence à avoir de l'intérêt au moment où on connaît son secret !!

La prestation de la jeune actrice qui jout Esther n'est pas SI dementiel...

 

La moyenne : 2.5/5

11 janvier 2010

THEM CROOKED VULTURES - Them Crooked Vultures [2009]

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Stoner Rock

Lien Deezer

Bon aller, c'est lâche ce que je fais ! Il faut que j'essaie de mettre en mots mon gros soucis vis-à-vis de cet album...

D'ailleurs je crois que ce soucis viens surtout du fait qu'il y a un décalage entre le style musical annoncé et le style qui nous parvient aux oreilles. En effet on nous annonçait la claque stoner rock de la fin d'année et on se retrouve avec du "rock tout court" teinté de blues par-ci, par-là.

Tout d'abord, une très bon point de ce CD est le fait que la basse soit très en avant, ansi que la batterie, ce qui renforce le côté groovy de la musique fourni par ce supergroupe. En effet vous n'êtes pas sans savoir que ce groupe est composé de Dave Grohl à la batterie, Josh Homme à la guitare et de John Paul Jones à la basse, respectivement membres des Foo Fighters (et ex-membre de Nirvana), Queen Of The Stone Age et Led Zeppelin.

Ainsi on se retrouve avec certains morceau groovy et de bonne qualité mais rien de plus ["New Fang" et le duo que j'affectionne tout particulièrement pour leur côté déjanté "Caligulove" & "Spinning in Daffodils" et son intro improbable au piano], d'autres arrivent à mixés le groove et des parties plus ambiancées voire carrément aériennes [l'énergique "Elephants" aux relents Led Zep'iens, le voyage céleste de "Scumbag Blues" avec sa basse vraiment audible, la très groovy "Gunman"]

Toutes ces chansons sont de -très- bonne qualité ! Il reste quand même quelques chansons qui plaisent plus, ou du moins plus rapidement ! La très groovy "No One Love Me and Neither Do I" avec son rythme pachidermique à vous écraser contre le sol vers la fin ! La très rock "Mind Eraser, No Chaser", avec un espirt "Enregistrée dans un garage" très pononcé. Ou encore "Dead End Friends" qui reste, bien qu'elle soit très rythmée et groovy, une chanson triste à fort potentiel émotionnel qui prend une tournure de cycle infernal au bout de quelque minutes d'écoute.

Voilà venu le temps des chansons qui font un peu chuter cet album dans mon estime ! Elle sont consécutives : "Bandoliers" reste intéressante avec ses ambiances arabisantes et son refrain assez mémorable et intéressant [on nous le ressert 4 fois à la suite quand même !!], "Reptiles" ne vaut le coup d'oeil que pour son intro folle et, à la rigueur, pour son refrain... "Interlude With Ludes", chanson fantomatique où la voix du chanteur est vite exaspérante ! Enfin la plutôt intéressante "Warsaw Or The First Breath You Take After You Give Up" [Rien que le nom faut du courage !] avec ses riffs lourd, sa basse plus que présente, ses passages électro/aériens, clins d'oeil aux Doors [?], et son solo vraiment bon... mais à la fin ça devient un peu perturbant [des parties très lourdes // aériennes/electroniques] et on décroche tout simplement !

Un album, à l'image d'une montagne russe qui commence en haut de la pente, puis qui deçoit avant de remonter en puissance ! Mais attention pas de champignons à foison ici, juste du "rock" avec une pincée de temps en temps de précieux ingrédients hallucinogènes...

Le groupe n'a rien inventé quand même !!

3/5

29 décembre 2009

Les 6 premiers BLACK SABBATH

Black Sabbath, le premier groupe, réellement, de heavy metal. Ce fut le premier à insuffler dans sa musique, ses sonorités, un côté pesant, une allure démoniaque, voire malsaine. A l'époque tout le monde s’en donnait à cœur joie pour traiter les membres Black Sab’ de satanistes en puissance ! Alors qu’en lisant les paroles, très bonnes d'ailleurs, on se rend bien compte que ce groupe est tout sauf sataniste… Mais bon ceci n’est pas  le sujet de cette chronique.

Une des caractéristiques qui se retrouve dans les 5 premiers albums est la présence phénoménale de la batterie, toujours là pour donner un coup de fouet rythmique, accompagnée de riffs plus ou moins groovy.

BLACK SABBATH – Black Sabbath

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Heavy Metal

Lien Deezer

Ce premier album est un voyage dans les méandres de l’oubli. Nous arpentons le monde sous la pluie et l’orage ["Black Sabbath"], notre fin est proche, l’air est âcre, au loin, une messe est dite, une voix incantatoire nous parvient aux oreilles, nous sommes perdus et nous implorons le Seigneur ["Please God Help Me !"].

L’ambiance sait aussi se faire plus énergique, bluesy, groovy, via l’usage d’un harmonica ["The Wizard"], un solo de basse ["Basically"], une intro scotchante ["NIB" & "Wicked World"], ou encore de solo particulièrement magnifique, c’est Tony Iommi quand même ["A Bit Of Finger/Sleepin Village/Warning"] !

Pour ce qui est des riffs on tourne quand même plus autour du blues, pour l’instant, que du heavy pur jus !

C’est sombre, c’est électrique, un premier album qui vaut de l’or !!

5/5

BLACK SABBATH – Paranoid

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Heavy Metal

Lien Deezer

Avec cet album, j’ai l’impression que le groupe rentre dans une aire contestataire, ou du moins il a compris que les compo’s pouvait aussi servir à défendre un point de vue ! Et ça commence fort avec "War Pig", morceau où ils traitent les politiciens de cochons et défendent leur point de vue "Anti-Guerre du Vietnam" ! A l’instar de ce premier titres, la majorité de cet album est très rythmée, laissez dodeliner votre tête au doux son de chansons telles que "Iron Man" et son riff [le plus connu de Black Sab’ ? Sûrement !!].

Le groupe reprend le côté bluesy très prononcé du premier skeud et nous le ressert avec une pincée de heavy dans des chansons telles que "Paranoid" et l’hilarante et groovy "Fairies Wear Boots".

Mais Black Sab’ sait aussi rajouter un peu de condiments à sa recette, ainsi, laisser vous écraser par les riffs lourds et quasi hypnotiques de "Electric Funeral" et "Hand Of Doom". En effet le groupe innove, il innove même jusqu’à nous faire profiter d’un morceau tellement contemplatif que la voix d’Ozzy le rend presque malsain, voire inquiétant ["Planet Caravan"]…

L’instrumental "Rat Salad" est quasiment un solo de batterie de 2min 30, du pur bonheur !!!

Le groupe passe avec succès l’étape du deuxième album, au point de l’élever au rang de meilleur album de la période Ozzy, pour beaucoup de fan !!

5/5

BLACK SABBATH – Master Of Reality

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Heavy Metal

Lien Deezer

3ème galette de Black Sab’. Le vent qui en émane nous apporte des sons plus pachydermiques, une démarche plus lourde qui est tout de suite vérifiable via l’écoute de la première chanson "Sweet Leaf" [Douce Fleure c’est pas  top ça comme chansons d’amour ?!] et son solo démesuré ou encore "Children Of Grave", morceau dans lequel Ozzy interpelle ses contemporains vis-à-vis de leur comportement et les conséquences de ceux-ci sur les génération futures.

Le groupe, à l’aide de compostions telles que "Lord Of This World" et "After Forever", nous rappelle qu’il a le groove en lui et qu’il sait l’utiliser à bon escient.

Black Sab’ nous ménage quand même des pauses comme l’acoustique "Orchid", sorte de respiration entre les 2 boulets "Children of The Grave" et les headbangs forcenés qu’il provoque & "Lord Of This World", et "Solitude", au fort potentiel émotionnel, qui se situe entre "Lord…" et la chanson la plus aboutie de cet album : "Into The Void", puisqu’elle mélange toutes les sonorités et les rythmes que nous avons pus rencontrer avec le groupe auparavant et dégage une énergie phénoménale !

"Embryo", bien qu’instrumental et relativement rapide a un côté funeste et tragique comme peut l’avoir After Forever.

Black Sab’ reste dans la même veine en continuant d’assaisonner sa recette, ici il nous rajoute une pincée de doom. Laissez-vous écraser par ces riffs !!

5/5

BLACK SABBATH – Volume 4

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Heavy Metal

Ce 4ème album au doux nom sobre de "Volume 4" marque un réel tournant dans la carrière du groupe : place aux expérimentations et aux morceaux plus acérés !

Tout le monde dit que la première chanson est la plus importante de l’album puisque c’est elle qui te donne envie de continuer de l’écouter. Je pense que Black Sab’ a rempli toute les conditions nécessaire avec un "Wheels Of Confusion/The Straightener" irréprochable autant du point de vue de l’intro que du contenu plus global ! Ca groove et on en redemande ! Une qualité que l’on pourrait aussi attribuer à des morceaux tels que "Supernaut" [ce solo de batterie mes aïeux !!] qui transpire le groove par tous les pores !

Le groupe nous livre des morceaux qui marie à merveille blues et heavy ["Tomorrow’s Deam" & "Snowblind" et son solo totalement transcendant]. Black Sab’ joue avec nos ressentis et nous fait passer sous la meule écrasante de ses riffs avec "Cornucopia" et "Under the Sun/Every Day Comes and Goes" qui contraste avec la très groovy et presque joyeuse "St. Vitus Dance". Pour ce qui est de la surprenante "Changes", ça ressemble plus aux Beatles qu’à autres chose, mais les sentiments sont là, c’est que du bon !

Pour ce qui est des intru’s, c’est presque la routine maintenant avec Black Sab’, le "FX" est totalement démentiel, on est immergé dans cette expérimentation, ce jeu de balance sonore est comme hypnotique ! Quant à l’acoustique Laguna Sunrise et son potentiel émotionnel élevé, à écouter une soirée d’été dans le hamac !

Un album qui aurait été vraiment à jeter à la poubelle si les expérimentations d’un Iommi, qui s’est mis aux claviers récemment, avaient été inexistantes !

Très bon les gars !!

4.5/5

BLACK SABBATH – Sabbath Bloody Sabbath

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Heavy Metal

Black Sab’ continue sur sa lancée expérimentale ; il reste tout de même reconnaissable dans des chansons qui mêlent à merveille blues et heavy sans forcément en faire plus ["Sabbath Bloody Sabbath" et son intro heavy à souhait, "A National Acrobat" & "Spiral Architect"]. Mais heureusement, il nous surprend aussi, avec des morceaux aux ambiances et instruments [le plus souvent ce sont des sons produits par le synthé] travaillés et fort intéressants ["Killing Yourself to Live"].

Black Sab’ nous surprend [les très joyeuses "Sabbra Cadabra" et son piano jazzy & la plus rock dans son approche "Looking for Today" et ses flûtes], nous fait dresser les oreilles, nous emmène en voyage [un voyage électronique pour le coup avec un "Who Are You" totalement hypnotique !]

J’allais oublier le bel instrumental "Fluff" et son fameux po… oui, le FAMEUX potentiel émotionnel qui, là, transpire par tous les pores [écoutez, vous verrez !!!]. voyage entre les lacs d’un bois en fleur, juste magique !

Du très bon encore, peut-être un peu répétitifs, heureusement que les expérimentations sont là !

4.5/5

BLACK SABBATH – Sabotage

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Heavy Metal

Le Sab’ reviendrait-il à ses premiers amours ? Mais écouter donc l’instru’ "Supertzar" et son côté religieux et funèbre, c’est noir, c’est oppressant ! Mais il y a aussi la très joyeuse, presque trop rock, comme le fut "Changes" en sont temps : "Am I Going Insane ?" dans laquelle le désarroi d’Ozzy éclate en plein jour !

Le reste ? C’est un mélange de toutes ces petites choses de l’époque et de leur passé ! Tout est poussé au paroxysme de la beauté, de la maîtrise, les grattes qui cisaillent tout sur leur passages, une batterie toujours aussi présente et folle, mais surtout la voix d’Ozzy qu’on a jamais entendu chanté aussi bien ! C’est beau, on aime et on en redemande encore et encore ! Black Sab’ nous rappelle encore une fois que les riffs ça le connaît ["Thrill of It All" & "Hole in The Sky" et sa voix implorante]. Cet album se rapproche définitivement plus du heavy métal que tous les autres [le broyeur "Symptom Of The Univers", le très ambiancé et presque déroutant "Megalomania"].

Le groupe fait presque un clin d’œil à Led Zep’ qui, la même année sort le très réussi "Physical Graffiti", avec sa chanson "The Writ" qui fait instantanément pensé au Ballon Dirigeable !

Black Sab’ revient à ses premiers amours en corsant un peu la recette !! Il se réinvente un genre dans son coin ! On aime, ou on n’aime pas, ça ne change rien… agenouillez-vous !!

5/5

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29 décembre 2009

"Avatar" de James Cameron [2009]

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Comme beaucoup de français je me suis rendu dans une salle obscure afin de voire le dernier Cameron : Avatar ! Enfin quand je dis voire, c'est plutôt contempler ! En effet, vous n'êtes pas sans savoir que ce dont je suis en train de vous parler est le film le plus onéreux de toute l'histoire du cinéma !! Ce n'est pas rien !

 

L'histoire est relativement simple, un marine est dépêché par le gouvernement américain afin de remplacer son frère mort sur une mission de la plus haute importance ! En effet les humains, en pleine crise énergétique, ont besoin d'une novelle énergie. Ils en ont découvert une, qui pourrait être exploitée, sur la planète Pandora où vivent les Na'vi, de grands homininés [c'est à ça que ça sert les Sciences Nat's] à la peau bleue et parsemée d'étoiles. Afin de négocier le départ des Na'vi de leur campement principal [une sorte d'Arbre de Vie], sous lequel est situé le plus grand gisement d'unobtainium , les humains ont conçus des Avatars, mi-humain mi-Na'vi, dans lesquels certains humains "se plongent" afin d'approcher le peuple... La mission de Jake Sully [Sam Worthington], le marine, est d'approcher cette espèce et de négocier leur départ. Tout ne se passera pas, bien sûr, comme prévu !!

 

Ce film est distribué en 3D et fut géré, visuellement parlant, par le studio de Peter Jackson. Autant dire que ce film est une claque visuelle, surtout si vous avez la chance d'avoir un cinéma près de chez vous qui le passe en 3D. La profondeur de champ fait que vous êtes totalement immergé, aspiré dans le film, la seul chose qui vous rattache vraiment au Monde réel sont le siège rouge du cinéma, les satanés bruits de pop-corn et le jeu des acteurs, qui laisse de temps en temps un peu à désirer...

 

Le scénario n'est en rien révolutionnaire, les personnages sont archétypaux au possible, on retrouve, par exemple, le marine guerrier, la brute, mainte fois jouer par le p'tit Schwarzy !

On peut retrouver dans le scénar' nombreux clins d'oeil [d'autres diront fortes inspirations] à de nombreux films et autres ! Je suis assez fier de moi, j'en ai repéré un bon paquet. Tels que Danse avec les Loups, en effet le héros prend position pour les Na'vi suite à la découverte de leur culture, les films de Miyazaki pour les paysages et surtout les montagnes en apesanteur, Star Wars de Georges Lucas bien sûr pour le côté Space Opera, on pourrait citer aussi Pocahontas, la princesse indigène dans ces deux films tombe amoureuse de l'ennemi, l'envahisseur ! Pour les lecteurs de SF ils reconnaîtront de fortes "inspirations" de Dune et de Dinotopia !

Alors bon j'ai même entendu des gens qui faisait un parallèle avec le 11 Sept. pour un moment que je ne vous révèlerai pas... C'est vachement tiré par les cheveux !! Les Américains serait responsable de cette catastrophe, laissez moi rire 8D

Le film souffre donc de 2 gros points faibles, premièrement, un scénario très peu inventif, Cameron nous surprend surtout dans ses influences, on se dit "Ah bien trouvé" mais on se dit aussi "C'est du déjà vu !", la façon dont il assemble toutes ces petites idées piochées par-ci par-là est vraiment intéressante au demeurant. Le plus gros point faible de ce film, pour ma part sont les acteurs, ils sont convaincants mais pas assez étudiés en profondeur ! On a presque pitié de voir la princesse Na'vi [Zoe Saldana] en train, on l'espère, de se débattre avec son rôle [sinon ça voudrait dire qu'elle est bonne à mettre à la poubelle...].

 

Une GROSSE claque visuelle qui prend toute son importance en 3D et qui nous fait oubier les petits défauts du film !

3/5

21 décembre 2009

"Jackie Brown" de Quentin Tarantino [1997]

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Hier soir je n'ai pas regardé La Grande Vadrouille. Hier soir je n'ai pas regardé Asterix et Obelix. Hier soir je n'ai pas regardé Happy Feet !

Hier soir j'ai regardé Jackie Brown de Quentin Tarantino. Pour une fois que le loueur de DVD nous propose un film qui a un minimum de renommée ! Allez hop c'est parti je m'installe dans le canapé, télécommande à la main et lunettes sur le nez.

Jackie Brown raconte l'histoire d'une hotesse de l'air, la fameuse Jackie Brown [Pam Grier] [oui, je sais... on appelle ça un personnage éponyme], qui est très mal payée et donc, afin d'arrondir ses fins de mois, sert de passeur à un trafiquant d'armes et lui apportant de l'argent liquide qu'il possède sur un compte à Mexico. Malheuresement un jour elle se fait prendre par un agent de l'ATF et un policier... Et ces 2 hommes charmants vont se servir d'elle afin de piéger le trafiquant d'armes : Ordell Robbie [Samuel L. Jackson]. Mais ce brave Ordell ne se laissera pas faire et va échafauder un plan afin de les dépasser, avec l'aide de Jacky Brown...

Tout d'abord j'aimerais préciser que j'adore Tarantino, un bon vieux autodidacte qui a su créer son univers hilarant mais sérieux à la fois ! Les dialogues de Jackie Brown sont aussi hilarants que ce de Pulp Fiction [Lorsqu'ils parlent de bouffe notamment]. On aime les personnalités mises à l'écran par ce grand fou passionné ! L'atmosphère de ce film est tantôt étouffante, tantôt agrébale mais jamais soporiphique, on tient debout, on veut savoir jusqu'où le triple jeu central de l'histoire ira ! "Qui est avec qui ?" Voilà la question centrale de film !

Alors on m'avait dit que le film était assez "compliqué", non ! Il est juste un peu long mais rien de plus... C'est très distrayant même si à des moments on décroche du film, on est plus dans l'action... Ca reste un bon film avec un casting à en faire baver plus d'un, des personnages qui rentre dans leur rôle, carrément méconnaissables ! Pour vous dire, à la fin du film je me suis demandé : "Mais c'est pas De Niro, lui ?" ! L'usage de la scène avec différent point de vue est quelque de très intéressant dans le cinéma de Tarantino, ainsi on découvre l'action petit à petit et le lumière se fait sur l'intrigue qui peut paraitre un peu tordue...

En gros si vous voulez passez une soirée tranquille, vous aimez Tarantino mais vous hésitez vis-à-vis de ce film ?

N'hésitez plus !!

4/5

20 décembre 2009

"Dead Poets Society" de Peter Weir [1989]

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Voilà le film qui m'a été offert pour mon anniversaire... Tout le monde me disait dans mon entourage [amis et famille] : "Oooh tu verras c'est un très bon film !", certains allant même jusqu'à dire qu'ils avaitent été "boulversés" par celui-ci ! Vous imaginez donc dans quel état d'esprit j'étais au moment d'insérer ce film dans le "mange-disque" de mon ordinateur !

C'est l'histoire d'un jeune étudiant (lycéen ?) Todd Anderson, plutot timide d'ailleurs, qui est envoyé dans la meilleur école préparatoire de Welton. Tous les profs y sont très académiques, droit et sévères. pour tout vous dire l'école est batit sur 4 Piliers : Tradition, Honneur, Discipline, Excellence !! Mais voyons, j'ai commis une erreur ! Reprenez moi dans ce cas !! J'ai dit : "Tous les profs", et bien non ! En effet Mr. John Keating [Robbin Williams], professeur d'anglais, bien que diplomé de l'école dans laquelle il enseigne, n'est pas aussi rigide, pas aussi droit, que ses collègues ! Ce professeur changera la vie d'un petit groupe d'élèves dont Todd Anderson fait partie...

Ce film est un appel à la liberté, qu'elle soit physique ou professionnelle... il ne faut pas être contraint par d'autres mais faire ces propres choix vis à vis de ce qu'on est profondément ! La prestation des jeunes adultes jouant les étudiant et celle de Robbin Williams sont remarquables, et donnent au film une dimension très réaliste.C'est un film qui m'a beaucoup parlé, des personnalités incarnées par des personnages tels que Mr. Keating ou Neil Perry Robert m'ont vraiment touchées. Le cadre de l'action renforce fortement l'aspect anti-conformiste de ce groupe d'élèves poussés par leur volonté de profiter de chaque instant. Cette école de prestige pour garçons où tout ce qui n'a pas de liens avec les études est fortement réprimendés contraste avec son très grand domaine forestier, synonyme de liberté.

Un film poignant qui fait réfléchir au sujet de la vie et de la Liberté de chaque individu.

5/5

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15 décembre 2009

"The Road" de John Hillcoat [2009]

affiche

Samedi je suis allé avec ma mère voir le film de John Hillcoat. Pourquoi donc ? Et bien parce que le scénar' m'avait l'air sympathique et surtout parce que ma mère avait lu le livre et voulait voire l'adaptation de ce qu'elle appelle un "très bon livre" ! Je rappelle pour les incultes que ce film est tirée du roman éponyme de Cormac McCarthy.

Tout ceci me donne l'eau à la bouche, mes pupilles frétillent, je sens que ce film va être génial !

Bon pour ce qui est du synopsis, l'histoire est relativement simple : suite à une apocalypse de nature indéterminée, un homme part avec son jeune fils traverser le territoire ravagé des États-Unis, pour atteindre la mer en direction du sud. Mais ce n'est pas une apocalypse dans le sens, "plus personne n'est présent sur Terre" qui, maintenant, est en cendres ! Non, ici, plus rien ne tient debout, quelques maisons par-ci, par-là, mais rien de plus... Il n'y a presque plus de nourriture [à part quelque garde-manger bien cachés] sur Terre, se procurer de quoi ripailler se fait rare ! Alors que fait l'Homme dans ce genre de situations, s'il n' plus rien à manger ? Et bien il se mangent lui-même voyons, on prend ce qu'on a sous le coude !! Là arrive le thème du cannibalisme qui ne se fait que  très suggéré dans le film [je ne sais pas comment c'est dans le livre...], à part à certains moment, mais jamais on ne voit quelqu'un manger une autre personne rassurez-vous !

Et puis ce n'est pas pour ça que l'on va voir ce film, nom de Dieu ! On y va pour la relation d'un père [Viggo Mortensen] et d'un fils [Kodi Smit-McPhee] qui nous touche très profondément ! Plus ça avance plus on aime, plus on est DANS ce film ! Alors où est la mère [Charlize Theron] ? Blurps... Elle est partie, n'étant plus assez forte pour vivre dans ce climat post-apocalyptique... C'est léger comme explication, elle aurait pu rester avec son mari, mais bon... je glisse sur ce sujet comme sur de la toile cirée [dixit mo prof d'Histoire-Géo]...

Le film s’interroge sur la nature humaine, sur la conservation de soi, sur les notions de filiation, de moralité et de foi. De barbarie aussi. Les acteurs jouent terriblement bien, Viggo en total contre-emploi est poignant et le fiston n'en ai pas moins touchant ! Les plans sont de toutes beauté, s'attardant sur des mains gelées, sur des paysages totalement dépouillés, reflétant le désarroi des protagonistes et le vide qui les entoure, qui en devient même assaillant. La peur les habite et elle est contagieuse, le corps tendu sur le siège rouge du cinéma, on est comme aspiré vers lécran, captivé !

Alors bon quelque incohérence... Par exemple : les boites de conserves sont sûrement périmées, mais ils les bouffent pépères, elles ne leur sautent même pas à la figure... Mais bon, rien de potentiellement dramatique !

5/5

9 décembre 2009

GOSSIP - Music For Men [2009]

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Pop Rock

Lien Deezer

Gossip... Alors oui, Gossip !! Gossip, donc... tout le monde connaît Gossip !! Du moins tous amateurs de rock qui est au courant de l'actualité de sa musique préférée ! Gossip s'est fait remarqué par la voix impressionnante de sa chanteuse : Beth Ditto, lesbienne et fière de l'être, elle combat toute homophobie, et elle a bien raison !

Bref, cet album ! Et bien il est très bon voyez-vous ! Du pop rock pas du tout redondant, pas acidulé à la Mika ni poivré à la... enfin vous voyez ! J'ai eu peur l'espace d'un instant que ce soit chiant à la longue, répétitif, somnolant, mou du bide... bref, sans intéret aucun !

Me voilà donc, totalement incertain, enfonçant cette galette dans mon lecteur de disques... Je ne vous cacherai pas que la première piste : "Dimestore Diamond", son groove décoiffant m'a tout de suite séduite, une ligne rythmique basse/batterie totalement trippante, qui ne vous laissera pas indifférent ! Sans oublier le jeu de gratte en fin de morceau qui n'oubliera pas de vous faire dodeliner de la tête !

Tous les morceaux sont bons, mais, personnellement je préfère les premiers de l'album tel que "Dimestore Diamond", le single "Heavy Cross", le très rock "8th Wonder of the World" et la très popisante "Love long Distance" ! Je trouve aussi que la chansons "Four Letter Word" a un très fort potentiel émotif et ça, j'adore ! La voie de Beth est plutot agréable à l'écoute et je crois que ce qui fait la force de ce CD est sa durée de vie ! Vous ne vous en lasserez jamais ! Les autres morceaux ne sont pas pour le moins banals ou de moins bonne qualité, mais juste moins percutants [pour ma part].

Un -très- bon moment a passé avec un bon groupe de pop rock qui nous sert une musique groovy et ma foi très plaisante !

4/5

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